[Ermite] Agonia

Il me reste encore quelques souvenirs de l'ancien temps. Notamment ceci, qui caractérise les gens comme moi :
la définition d'ermite : Personne vivant seule et coupée du monde.

Coupée du monde ?
Voilà qui caractérise bien la vie dans ce monde de chaos où tout, ou presque, n'est que ruine et désolation.

Personne vivant seule ?
C'est tout moi ça. Enfin ça l'était. Avant la destruction. Mais depuis peu, malgré ma misanthropie, le besoin se fait ressentir de me rapprocher de la civilisation. J'ai entendu parler d'un groupe d'ermites, comme moi, qui désirent se rassembler pour survivre.

Voilà qui m'intéresse. La survie.

Sans oublier de montrer au passage que, même en étant solitaire, on peut former un semblant de communauté qui perdure. Tout en enterrant les villes rivales des autres corps de métier. Ces prétentieux.
Après tout, ne sommes-nous pas les plus adaptés aux rudes conditions de l'Outre-Monde ?

Mais voilà que je parle à nouveau toute seule. Peut-être que trop de solitude mène à la folie... mais qu'importe ?
J'espère juste qu'ils m'accepteront dans leur ville, ça me ferait plaisir de faire un bout de chemin avec ces personnes.

Allez Agonia, continue donc ta route, au lieu de t'épuiser à monologuer.

Non... tu ne parles pas seul.

Viens à nous, fais ton lit en ville,

Ensemble, nous conrtirons cette ville dont tu parles si bien.

Ermitum Utopia Sed !

Belle présentation, et RP en plus!

Je ne saurais que recommander cette personne pour le RDH. En plus d'être une personne merveilleuse Irl, nous avons la un spécimen de haute qualité pour faire une ville durable.

Mais que fait l'administration?

Sinon, voici la suite du RP démarré sur ma présentation. Je te lance une perche Agonia.

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Une ombre pas très bavarde.

Elle n'était pas seule. Cela faisait deux jours qu'elle l'avait remarqué, outre la présence des zombies, il y avait cette petite silhouette au loin, qui marchait semblait-il au même rythme qu'elle.
D'habitude, les personnes dans l'Outre-Monde sont assez prompte à établir un contact. Que ce soit par intérêt, pour ne pas être seules, ou pire, pour vous voler. Mais cette silhouette s'était contenté de la suivre sans chercher à réduire la distance qui les séparait. Ce qui l'intriguait d'avantage.

Avait-elle peur? Non, auquel cas elle chercherait à masquer sa présence, voire à changer de route. Cette silhouette n'avait rien fait de tel. Aucun pas vers elle, aucun dans l'autre direction.
Ce qui était sur c'est qu'elle avait visiblement le même objectif qu'elle. L'Est.

Le soleil se rapprochait de l'horizon, elle avait encore de la force pour marcher une heure de plus, mais elle décida d'installer son campement plus tôt. Elle pensait qu'ainsi, cela réduirait légèrement la distance qui la séparait de la silhouette mystérieuse.

Le lendemain à son réveil, elle jeta un regard à l'ouest...

"Non, toujours la même distance. Moi qui pensait que cette personne n'avait juste pas envie de presser le pas pour me rattraper, mais c'est plus que ça! Elle souhaite garder une distance. Elle a du voir que je l'avais vu, et elle a vu que je me suis arrêtée. Ainsi, en choisissant de s'arrêter elle me communique qu'elle ne cherche pas spécialement à établir de contact. Je retenterais la même expérience ce soir."

Lorsque la fin de la journée approche, elle décide alors de s'arrêter une heure plus tôt que la veille.

"Ma silhouette va forcément remarquer que je cherche à réduire la distance, comment va-t-elle réagir?"

Le lendemain.

"Ah! La distance est réduite! Mhhh, pourquoi ce changement? Est-ce qu'elle n'a pas envie que je la ralentisse? C'est possible que ses réserves soit limitées aussi et qu'elle ait décidé de continuer malgré le fait que cela puisse nous rapprocher.

Ou alors, en réduisant la distance, elle essaie de me communiquer qu'elle a compris que je voulais établir un contact. Du coup, en laissant la distance se réduire légèrement, mais en ne venant pas jusqu'à moi, elle m'informe qu'elle n'est pas opposé à ce contact, mais qu'elle ne fera pas le pas vers moi. Ça coïnciderait avec le comportement d'hier. Si je veux qu'un contact s'établisse, je dois faire le pas vers cette personne. Mmmh, mais cela signifierait aussi rebrousser chemin et mes réserves touchent à leur fin...

Mais oui!! C'est ça! C'est une manière de me tester! De cette façon, elle saura si je suis capable de mettre mon objectif personnel de coté pour laisser une rencontre arriver. Elle essaie de deviner ma personnalité tout en maintenant ses distances. Je suis sûre que si ce soir je m'arrête encore plus tôt, elle ne se rapprochera pas d'avantage, car elle tient à ce que ce soit moi qui vienne vers elle. Je ferais l'expérience ce soir..."

je me suis permis de recopier tes deux textes, et de créer un petit sujet sur le Forum des Ermites, en te citant.
Car j'ai bien l'impression que tu vas continuer a en éparpiller un peu partout, et l'histoire semble pourtant bien nouée, liée et aller quelque part...

Peut-être est-ce un Voyage Vers le Couvent Des Mangeurs de Vers ?

D'accord, merci Colombus.

Je te rassure, je comptais juste continuer sur ce sujet là. C'était afin d'intégrer Agonia à l'histoire et de lui permettre de dévoiler au monde entier ses talents de rôliste ^^

Qui plus est, je n'ai pas encore été validée pour pouvoir accéder à la partie privée des ermites, donc je ne peux pas continuer mes histoires la bas, mais ca ne saurait tarder, j'espère

"Lorsque la solitude est un choix, elle peut être douce et réconfortante. Mais lorsqu'on est seul(e) malgré nos tentatives de ne pas le rester, alors elle peut très vite vous mener à la folie."

Carmilla installa sa planque provisoire pour la nuit, puis pensive, s'installa sur sa couche et admira le ciel. Celui-ci était plein d'étoiles, mais la lune étant presque pleine et très brillante, on n'en voyait moins que d'habitude. Elle tenta de s'endormir mais ses pensées ne cessaient de vouloir se rendre à l'ouest. Elle s'imaginait se scinder en deux, puis envoyer sa moitié à la rencontre de l'a silhouette inconnue. Cette idée la fit rire d'elle même, et elle se retourna en fermant les yeux, décidée à passer la nuit.

Rien n'y faisait... La lune avait continuer son chemin dans le ciel, mais Carmilla restait bloquée dans ses pensées.

Quel genre de personne était cette silhouette? Un homme, une femme? Quel âge avait-elle?
Et si c'était Patricia?

"Non.... Patricia est morte... Son cadavre a été jetée en pâture aux zombies, il n'y a aucune chance!"]

Elle se rendit compte que jusqu'alors, elle s'était interdite de repenser à ce moment, de repenser à elle.

Patricia avait été son amie, elles avaient partagé beaucoup de choses, même en si peu de temps. Elles avaient des directions communes. Il est rare de rencontrer une personne qui va dans la même direction que soi. Les chemins de la vie sont multiples, suffisamment nombreux pour qu'on prenne tou.te.s des chemins différents. Mais il lui avait semblé que Pat' et elle suivait la même route,celle de l'égalité...

Mais Pat', elle, ne l'avait pas suivi bien longtemps.
"Elle a été assassinée par ses chacals ! J'en suis sure!" Carmilla libéra quelques sanglots en proférant ces paroles.

Un mélange de colère, et de tristesse l'envahit. Elle n'avait pas pu lui dire au revoir. Ce départ avait été si soudain. Et ces fumiers! Ils avaient jeté son cadavre pour ne pas laisser de trace. Carmilla prit conscience qu'aucune sépulture n'avait été dressée. Aucune cérémonie, rien! Cette mort n'avait eu pour seule reconnaissance qu'une longue et atroce semaine de silence. Mais ce n'est pas ce que Pat' aurait souhaité. Ce qu'elle aurait souhaité, c'est que tout le monde parle au moment ou elle prenait la parole. Que tout le monde hurle à sa disparition, que les habitant.e.s s'expriment en ne se laissent pas faire!!

Le silence... Malheureusement, le silence est l'arme du tyran.

"Ton silence est ton ennemi. Brise-le!" Mais ses mots ne suffirent à conjurer le sort.

Carmilla vit que la Lune avait bien progressé dans le ciel. Mais elle restait bloquée. Bloquée sur cet incident, bloquée sur cette mort. C'est comme si son âme ne pouvait pas continuer sur sa route, car il manquait quelque chose. Il fallait qu'elle agisse, sans quoi elle ne trouverait pas le sommeil.

Elle décida de se relever.

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Y'a du talent... Et en plus écrit par une ermite ! Vraiment j'adore continue !

"Dans le désert, personne ne vous entend pleurer."


Ce n'était guère le moment adéquat. Les déplacements la nuit sont plutôt déconseillés, surtout si l'on est fatigué... L'Outre-Monde se comporte comme un désert de l'ancien temps, cuisant le jour, frais la nuit. Mais de toute évidence elle ne trouverait pas le sommeil sans avoir effectué cette tâche. Elle devait faire le deuil de sa défunte amie.

Elle entreprit de sortir de sa cachette et de se mettre en quête de tout ce qu'elle trouverait qui puisse satisfaire à son désir de rendre un dernier hommage à Patricia. Elle devait lui adresser ses derniers mots pour pouvoir tirer un trait sur cette histoire. Mais pour faire cela correctement, il lui fallait un moyen de communication entre Pat' et elle. Ce média, ce serait une sépulture. Elle savait que, quelque part, c'était idiot. Mais elle n'arrivais tout simplement pas à faire autrement.
Lorsqu'elle y pensait, ses sentiments étaient parasités par sa raison et sa colère. Elle ne voulait pas croire à la disparition de son amie. Elle avait besoin de cette sépulture, besoin de laisser une trace quelque part, pour libérer son esprit. Il fallait qu'elle le fasse, ce serait son moyen d'accepter sa mort.
Ainsi, Pat' ne serait plus quelque part en lambeaux éparpillées, dans les tripes de plusieurs zombies puants. Elle ne serait plus dans un quelconque autre endroit que l'espoir -ou l'illusion- en Carmilla avait façonné par déni de la réalité. Elle ne serait plus dans son esprit. Elle serait là et Carmilla pourrait enfin tourner les talons et continuer sa route vers l'Est, en laissant son amie derrière elle.

A mesure qu'elle rassemblait rochers, bâtons et autres objets étranges qu'elle dénichait, sa raison se troublait. L'émotion qu'elle avait retenu jusqu'alors trouvait enfin un chemin dans les méandres de son mental. Elle se sentait mal. Elle culpabilisait. Sa raison, de mauvaise foi, lui intimait qu'en faisant cela, en renonçant à l'espoir qu'elle soit en vie, elle abandonnait ainsi son amie.

"Non!! C'est pas vrai... snif... Nooooon.... C'est pas moi qui l'ai tuée!! ...Snif..." bafouilla-t-elle en pleurnichant. Les larmes galopaient sur son visage.

Elle commença à dresser un petit monticule de pierres, et entreprit de graver le nom de son amie sur une planche. Son cœur battait la chamade. Elle avait peur. Peur de trahir son amie, peur d'être en train de la tuer, une deuxième fois... Peur de tous les sentiments qui rejaillissaient et dont elle n'avait pas eu conscience d'avoir refoulé. Peur de se rendre compte d'à quel point Pat' avait compté pour elle...

C'est en pleurant à chaudes larmes et en s'adressant à l'astre au teint pâle, qu'elle inscrit les lettres P, A et T sur sa planche.

"Pourquoi? Pourquoooiiii?...." Elle grinçait des dents, les mots tentaient de passer en force, mais un réflexe lui faisait serrer les dents...

"Pourquoi je n'ai pas parlé?...."

"Putain, mais pourquoi j'ai pas ouvert ma gueule!!??" En disant cela, elle cognait plusieurs fois le sol craquelé de son poing nu, comme pour imprimer chaque mot dans la terre.

"...Pardonne-moi Pat', j'suis trop lâche....Je t'ai abandonnée..." A ce moment là elle s'effondra sur la sépulture.

"Pat'... ... Paaat'... ... ..." Carmilla toussotait, son nez coulait, ses joues étaient en feu.

"Je t'aime Pat'..." Sa voix était redevenue calme, mais elle n'en restait pas moins triste.

Elle resta là gisant sur un tas de pierres, sous la clarté lunaire, pendant au moins deux heures, s'adressant de temps à autre à Pat' par chuchotements, dans la confidence de la nuit. Ce qu'elle lui dit à ce moment là restera un secret entre Pat', Carmilla, la Lune, et quelques cailloux.

Puis, au bout d'un moment, sentant le sommeil la gagner enfin, elle réintégra sa couche...

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J'ajouterais une suite plus tard... Laissons la dormir un peu, la pauvre, ça a pas été évident pour elle...


N'empêche c'est quand on ressent les émotions de son personnage alors même qu'on les écrit qu'on se rend compte que l'écriture, c'est quand même un truc magique...

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Le moment de la rencontre approche-t-il bientôt ? Ou nos deux héroines seront-elles encore perdues dans leurs sombres univers mélancholiques de tristesse, de folie et de mort ?

Qui peut le savoir, à part elles ? En tout cas pas moi...

Un réveil brutal et difficile.

La nuit de Carmilla avait été rude, à tel point que lorsque le soleil décida de se montrer et de réchauffer l'atmosphère, Carmilla, elle ne se leva point. D'habitude la chaleur matinale couplée à l'insécurité d'une nuit dans le désert fait qu'on se lève relativement tôt. Mais malgré la sensation désagréable de dormir par cette chaleur, Carmilla manquait trop de sommeil pour considérer que sa sécurité était importante. Elle avait besoin d'une longue "nuit" pour redescendre de ses émotions nocturnes...

Trois heures après l'aurore, ce fût trop insupportable pour qu'elle puisse continuer de dormir. Elle se leva dans un état très particulier. C'était comme si elle avait la gueule de bois. Un état dans lequel elle ne s'était pas trouvé depuis très longtemps étant donné qu'elle ne buvait quasiment jamais d'alcool, et que pour dormir aussi profondément, il fallait se sentir en sécurité. Une denrée rare dans ce nouveau monde.
Mais, elle en avait tellement besoin, que cette nuit elle avait dormi d'un sommeil bien plus profond que d'habitude. Son corps aurait d'ailleurs bien voulu que cela se prolonge un peu plus, si la chaleur n'était aussi insupportable.

La tête complètement enfarinée, elle contempla son campement, comme le ferait une personne qui a fait la fête et qui se lèverait pour constater les dégâts le lendemain. Elle avala un peu d'eau, et jugea même nécessaire de s'en passer sur le visage. Cela lui fit un grand bien. Mais en voyant le peu d'eau que sa gourde contenait, elle prit conscience que ses chances d'atteindre son objectif s'amenuisaient à moins qu'elle ne trouve un moyen de se ravitailler en eau.

Elle creusa légèrement afin de dégoter quelques larves d'insectes rampants, histoire de grignoter quelque chose avant de reprendre la route. Elle repensa à cette nuit. Elle était surprise de s'être laissée aller à un tel débordement d'émotions, cela ne lui ressemblait guère. La solitude conduit souvent à incorporer beaucoup de choses. Comme on a personne à qui se confier, on accumule sans cesse les émotions, et ça ne fait jamais de bien, car quand on les retient, elle finissent par vous ronger de l'intérieur, surtout lorsqu'elles sont négatives. Les émotions sont très puissantes, c'est pour ça que nous en avons souvent peur, et que nous les retenons. C'est un état tellement différent de ce que nous sommes d'ordinaire que cela nous effraie. Pourtant il faut bien que cela sorte un jour, d'une manière ou d'une autre. Carmilla le savait, et elle pensait que cette manière là était sans doute l'une des plus saines.
Les émotions sont puissantes mais destinée à être éphémères. Elles sont beaucoup trop intenses pour être prolongées. Notre santé s'épuiserait trop vite si elle vivait chaque frustration, chaque plaisir, chaque déception, chaque surprise, avec autant de force. Ce ne serait pas viable. Pourtant nous avons besoin de vivre des choses avec force. Même la douleur, il faut juste savoir la dépasser. Cette nuit, Carmilla avait réussi à laisser s'exprimer un mal qui lui pesait. Elle n'en était pas très fière, mais elle savait que cela lui avait fait du bien. Elle se demanda néanmoins, pourquoi cette nuit? Pourquoi cela était-il arrivé dans des conditions aussi peu adéquates?
Elle était perdue au milieu du désert loin de tout, elle avait bien d'autre chose à penser, comme sa survie par exemple. Ce contexte insécurisant était bien peu propice. Pourtant c'était arrivé.
Peut-être était-ce du à cette présence. Cette silhouette qui la suivait. Elle se sentait étrangement proche d'elle.Malgré la distance, malgré l'absence de contact, elle se sentait liée à elle. Sans doute cette manière d'aborder les relations humaines lui rappelait-elle sa propre manière de faire, ses propres peurs et ses propres stratégies pour les contourner.
C'était sans doute cela. La présence de cette silhouette la réconfortait, elle était cette ombre bienveillante qui veillait sur elle et dont elle avait besoin. Elle était cette épaule sur laquelle elle pouvait appuyer sa tête. Sans doute n'aurait-elle pas réussi sa catharsis si elle ne s'était pas senti "accompagnée".

Elle voulut remercier cette personne, elle tourna alors le dos au soleil pour regarder vers l'Ouest.

Mais elle ne vît aucun campement...

...

"Hein?"

Elle vacilla... tout se bousculait dans sa tête. Avait-elle rêvé? Avait-elle perdu la raison? Le désert avait-il eu raison d'elle?

"Pat' ? Était-ce toi?"

Tout ceci représentait trop de bouleversements en une seule "journée". Comment se faisait-il que la silhouette avait disparu? Était-ce lié à ce qu'elle avait vécu cette nuit?

"Non mais j'ai pas pu avoir rêvé, c'est pas possible... Pas moi..."

Et si au fond, tout cela n'avait été qu'une ruse de son esprit. Cette présence, celle dont elle avait eu besoin pour évacuer tous ses affects. Elle l'aurait alors imaginé? La chaleur, le manque de nourriture et de sommeil... Peut-être tout cela avait il joué sur ses nerfs... Elle aurait déliré...

Elle scruta l'horizon afin de vérifier qu'il n'y avait effectivement personne.

Non elle ne rêvait pas. Elle était bien seule.

"Nan, mais comment est-ce possible? On peut pas disparaître comme çà?"

Un silence...

"A moins que..."

Elle fit face au soleil. Après tout, c'est vrai qu'elle s'était levée bien plus tard que d'habitude. Et si sa silhouette en avait profité pour lui passer devant? Elle n'avait surement pas les vivres suffisantes pour laisser un tel retard arriver dans son programme.

Qui sait...

De toute évidence, elle ne pouvait pas non plus se permettre de traîner. Elle décida alors de ranger son campement et se remit en route... vers l'Est...

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Mmmhhh, ca se complique tout ça

J'ose imaginer qu'on se demande tou(te)s si nos personnages vont finir par réellement se rencontrer? En tout cas ça l'air mal parti
Mais qui sait?

A cette heure là, j'ai même un doute quant au fait que nos héroïnes ne le sachent elles-mêmes!

Hé Hé Hé...

Mais que fait l'administration? > Rien. Mais elle a pris en compte les recommandations. :3